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| Message n°1 Sujet: Paphiopedilum glaucophyllum Mer 13 Jan 2010 - 15:56 | |
Paphiopedilum glaucophyllum
FAMILLE BOTANIQUE : Orchidaceae.
NOM BOTANIQUE : Paphiopedilum glaucophyllum.
NOM COMMUN :
SYNONYMES : Cypripedium glaucophyllum, Cordula glaucophylla, Paphiopedilum victoria-regina ssp. Glaucophyllum
ORIGINE : Paphiopedilum glaucophyllum est une espèce endémique à Java.
TYPE DE PLANTE : Orchidée.
HAUTEUR : 40cm.
CROISSANCE : Lente.
PLANTATION : Généralement entre novembre et février.
PÉRIODE DE FLORAISON : printemps après une courte phase de repos hivernale.
COULEUR DE LA FLORAISON : Le sépale dorsal est vert foncé légèrement strié ; les pétales ciliés, vrillés sur la moitié apicale sont marqués de brun ; le labelle, assez important, est dans les tons lie de vin avec une marge jaune.
MULTIPLICATION : Division des souches.
ZONE DE RUSTICITÉ : Zone subtropicale à tropicale.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Orchidée de serre chaude à tempérée. Température idéale de conservation : entre 21 et 27°C diurne pour des températures nocturnes comprises entre 15 et 18°C.
SOL : Minéral, drainé, légèrement calcaire. Garder au sec sauf en été.
EXPOSITION : Ombre.
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QUI EST-IL ? P. glaucophyllum est une plante monopodiale, lithophyte (qui pousse sur les rochers). Elle porte 4 à 6 feuilles de couleur verte, feuilles à marge ciliée à la base, à peine tachetées quand elles sont jeunes.
L’inflorescence porte jusqu’à 20 fleurs s’épanouissant en succession ; jamais plus d’une ou deux à la fois. La fleur mesure 8 à 8,5cm. Le sépale dorsal est vert foncé légèrement strié. Les pétales ciliés, vrillés sur la moitié apicale sont marqués de brun. Le labelle, assez important, est dans les tons lie de vin avec une marge jaune.
La floraison intervient vers le mois de mars et se prolonge longtemps à condition de ne pas couper la hampe.
La variété moquetteanum se distingue par des feuilles plus longues et plus larges, une fleur plus grande au sépale dorsal plus étroit. Le genre comprend environ 66 espèces de l'Inde à la Chine et aux Îles Salomon. Pour les amateurs, le travail des horticulteurs spécialisés donne régulièrement de nouveaux hybrides horticoles plus adaptées aux conditions d'ambiance des appartements que les espèces botaniques.
D'OÙ VIENT-IL ? Est de l’ile de Java à des altitudes variant de 117 à 700 mètres, sur roches calcaires, assez exposés, dans une région soumise à de très fortes pluies toute l’année. Il existe une variété moquetteanum (J.J.Smith) que l’on trouve dans la partie occidentale de Java.
COMMENT LE CULTIVER ? La culture de Paphiopedilum glaucophyllum est facile.
La température à respecter est celle d’une serre tempérée à chaude. L’éclairage sera modérément brillant. Les arrosages seront réguliers et abondants pendant la croissance (été), juste réduits en hiver pour provoquer un court repos favorable à une bonne floraison printanière.
Le rempotage se fait tous les ans dès que la nouvelle pousse apparaît ou après la floraison. Si on en profite pour diviser, il faut conserver deux anciennes pousses plus une nouvelle pour chaque plante.
Pour le rempotage, on choisit un pot relativement petit, on draine le fond avec des tessons de pots cassés que l'on recouvre d'un bon centimètre de compost sur lequel on dispose la plante dont toutes les racines mortes ont été enlevées. Le remplissage du pot est complété jusqu'à un centimètre au-dessus de la base du rhizome ; trop enfoncées, les racines peuvent pourrir ; pas assez elles se développent mal. On tasse bien le tout.
Les composts d'écorces de conifères (dont les morceaux n'ont pas plus d'un centimètre) en mélange avec du polystyrène expansé ou de la mousse de polyuréthane ou encore des feuilles de chêne conviennent très bien.
Après le rempotage, la plante est mise dans un endroit bien ombré, et l'on maintient légèrement humide, en attendant que les nouvelles racines soient bien établies, ce qui demande environ trois mois. Une fois bien établi, le Paphiopedilum est remis dans un endroit plus éclairé.
Les Paphiopedilum sont très sensibles à un excès d'engrais qui peut brûler leurs racines. Aussi, dans les milieux à base de racines de fougères, la fertilisation est inutile. Il n'en est pas de même pour les autres milieux : si le milieu contient des écorces on emploie un engrais du type 30/10/10, si le milieu est purement artificiel c'est la formule 20/20/20 qui est à employer. Ces applications, à faire une à deux fois par mois, doivent toujours être précédées d'un arrosage copieux.
Le plus grand danger, c'est la pourriture. Elle est causée par 2 bactéries « Erwinia cypripedii » et « Erwinia carotovora ». Cette pourriture marron et molle est située généralement à la base des feuilles. Les feuilles atteintes seront immédiatement enlevées ou subiront un traitement avec un fongicide au soufre ou au 'Difolatan' ou encore au 'Tersan'.
Pour éviter toute contagion de la maladie :
* Une aération suffisante pour sécher les feuilles le plus rapidement après un arrosage (évitant ainsi que les spores ne restent trop longtemps sur place pour germer). * Un abaissement de l'humidité pour entraver le développement de cette pourriture. * Le compost doit être obligatoirement sec pour la nuit. * Pour les plantes atteintes, l'on porte la température nocturne de 18° à 20° C. * Ces bactéries se développent plus rapidement dans un milieu où le compost est plus acide (compost usé).
L'excès de lumière se traduit chez les plantes de serre froide, par un jaunissement des feuilles et, chez les autres, par un éclaircissement du vert. Il faut cependant savoir qu'un manque de lumière peut empêcher la floraison. Sauf aux premières heures de la matinée, les Paphiopedilum ne doivent pas être exposés aux rayons directs du soleil.
P. glaucophyllum a été utilisé en hybridation moderne pour donner, entre autres, le bien connu P. pinocchio.
Ce Paphiopedilum est devenu rare dans la nature.
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