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| Message n°1 Sujet: Paphiopedilum malipoense Mar 5 Jan 2010 - 15:51 | |
Paphiopedilum malipoense
FAMILLE BOTANIQUE : Orchidaceae.
NOM BOTANIQUE : Paphiopedilum malipoense.
NOM COMMUN : Jade Slipper Orchid.
SYNONYMES : Paphiopedilum angustatum, Paphiopedilum malipoense concolor, Paphiopedilum malipoense tonnianum, Paphiopedilum malipoense virescens.
ORIGINE : Paphiopedilum malipoense est présent au Sud est de la Chine (région de Malipo, province du Yunnan) ainsi qu'au Nord du Vietnam. On rencontre cette espèce à une altitude comprise entre 600 et 1600 mètres sur des rochers calcaires, là où se sont accumulées des feuilles en décomposition. La zone où se trouve cette plante est soumise à un épais brouillard en hiver et à la pluie au début du printemps et en été
TYPE DE PLANTE : Orchidée terrestre.
HAUTEUR : 25 à 30 cm.
CROISSANCE : Lente.
PLANTATION : Toute saison.
PÉRIODE DE FLORAISON : Fin d’hiver, début du printemps.
COULEUR DE LA FLORAISON : Couleur verte, veinée de pourpre.
MULTIPLICATION : Division des souches.
ZONE DE RUSTICITÉ : Zone tropicale.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Plante de serre chaude ou tempérée. Maintenir une température diurne de l'ordre de 18°C à 25°C, et nocturne de 16°C à 20°C.
SOL : Mélange d’écorces moyennes (1/2), de tourbe (1/4) et de perlite (1/4). Un mélange de billes d'argile (2/3) et de sphaigne hachée (1/3) auquel on ajoute un peu de terreau pas trop décomposé.
EXPOSITION : Lumière moyenne.
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QUI EST-IL ? Très belle espèce découverte en 1984. Paphiopedilum malipoense est une plante monopodiale terrestre. La plante est de taille moyenne, environ 25 à 30 cm. Les feuilles ont la particularité d'avoir des bords ondulés. Elle porte 5 à 7 feuilles de couleur vert sombre tesselé, marbré de rouge au revers.
Encore rare dans les collections, elle offre des floraisons spectaculaires. La floraison intervient en fin d’hiver, début du printemps. La hampe florale d’une longueur incroyable de 60 centimètres porte une seule fleur. Les fleurs vertes veinées de pourpre ont un parfum délicat légèrement acidulé.
Le nom du genre vient de Paphia, nom chypriote donné à Aphrodite, déesse de l'amour à laquelle a été assimilée Vénus, et du grec pédilon, "pantoufle", ce qui nous donne le "Sabot de Vénus".
La poche que forme ce labelle constitue un piège où tombent les insectes pollinisateurs. Lorsqu'ils en ressortent, ils frôlent les pollinies qui se collent à leur dos. Plus tard, lorsqu'ils pénètrent dans le labelle d'un autre Paphiopedilum, les pollinies transportés finissent par toucher le stigmate, s'y collent et assurent la fécondation de la fleur.
AUTRES VARIÉTÉS -Paphiopedilum malipoense var. alba. : fleur vert clair.
-Paphiopedilum malipoense var. aureum. -Paphiopedilum f. malipoense var. concolor: trouvé dans le Yunnan (Chine).
-Paphiopedilum malipoense var. hiepii. : La variété hiepii a des feuilles légèrement tesselées, des pétales et des sépales plus longs alors que le labelle est plus petit. Le staminode est blanc veiné de pourpre au centre. Bien qu'à l'origine considéré comme un taxon distinct, il a depuis été déterminé que Paph. malipoense var. hiepii est une forme aberrante de Paph. malipoense var. jackii. La colonie d'origine représentait probablement un groupe de Paph. malipoense var. jackii qui se développait dans des conditions optimales.
-Paphiopedilum malipoense var. jackii : Trouvé dans le Sud-Est du Yunnan (Chine) au Nord du Vietnam. Pétales plus étroits que la forme type, le labelle est vert et le staminode est blanc taché de vert au centre.
-Paphiopedilum malipoense var. malipoense : on le trouve du Sud-Est du Yunnan, du Sud-Ouest du Guizhou et du Sud-Ouest du Guangxi (Chine) jusqu'au Nord du Vietnam.
D'OÙ VIENT-IL ? Paphiopedilum malipoense est présent au Sud est de la Chine (région de Malipo, province du Yunnan) ainsi qu'au Nord du Vietnam. On rencontre cette espèce à une altitude comprise entre 600 et 1600 mètres sur des rochers calcaires, là où se sont accumulées des feuilles en décomposition. La zone où se trouve cette plante est soumise à un épais brouillard en hiver et à la pluie au début du printemps et en été.
COMMENT LE CULTIVER ? On ne verra pas souvent ce Paphiopedilum dans les expositions pour la simple raison que sa floraison est assez capricieuse. Elle intervient approximativement tous les 3 ans.
Cette orchidée étant terrestre, le substrat doit être un peu différent de celui de autres orchidées couramment vendues qui sont épiphytes pour la plupart (Phalaenopsis, Oncidium, etc.). Elles s'adaptent à de nombreux substrats, l'important est qu'ils soient poreux sans sécher trop vite. On peut par exemple utiliser un mélange d’écorces moyennes (1/2), de tourbe (1/4) et de perlite (1/4). Un mélange de billes d'argile (2/3) et de sphaigne hachée (1/3), auquel on ajoute un peu de terreau pas trop décomposé. Bien sûr il n’est plus nécessaire de fertiliser pour le second mélange car le terreau apporte des sels minéraux.
Humidité : Supporte des arrosages un peu plus fréquents que les autres Paphiopedilum. Arroser abondamment en été puis réduire sensiblement en automne. Il faut cependant être vigilant avec l’arrosage car les racines sont très fragiles. Le substrat ne doit jamais sécher, donc rester légèrement humide car les racines sont très sensibles. Un arrosage par semaine convient idéalement. Il ne faut jamais brumiser car l’eau stagne dans la rosette de feuilles et fait pourrir la plante rapidement. L’idéal est de mettre une couche de graviers ou de billes d’argile expansée dans une soucoupe avec un fond d’eau et de poser le pot dessus de manière à ce qu'il ne soit jamais en contact avec l’eau. En s'évaporant, l’eau va produire une forte hygrométrie très favorable à sa croissance autour de la plante.
Contrairement aux autres orchidées couramment répandues en culture les Paphiopedilum ne sont pas acidophiles. C'est-à-dire qu’il faudra soit arroser la plante une fois tous les 2 mois avec une préparation contenant de la poudre de marbre ou de dolomie (une pointe de couteau par litre) ou alors arroser avec de l’eau du robinet si cette dernière est calcaire.
Pendant la période de croissance, il faut fertiliser une fois tous les deux arrosages, en hiver (la période de repos est faiblement marquée pour ce genre) on peut fertiliser une fois tous les quatre arrosages seulement.
A cultiver en terrine car elle se reproduit par stolons qui émergent loin de la plante mère.
Le rempotage est à effectuer tous les 2/3 ans dans un compost assez drainant auquel on pourra ajouter des fragments de calcaire. Veiller à ne pas trop déranger les racines. Tenir le collet dégagé.
Éclairage : donner une lumière modérée comme pour la plupart des Paphiopedilum au feuillage tesselé.
Température : le régime de la serre tempérée chaude conviendra.
Cette plante nécessite assez peu de lumière, une exposition Nord, Est ou Ouest peut convenir. Lumière tamisée bien sûr.
La culture de Paphiopedilum malipoense en appartement peut être envisagée.
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