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| Message n°1 Sujet: Musa Sikkimensis Lun 3 Aoû 2009 - 18:46 | |
Musa Sikkimensis
FAMILLE BOTANIQUE : Musaceae.
NOM BOTANIQUE : Musa Sikkimensis.
NOM COMMNUN : Bananier de Darjeeling, Musa Darjeeling, Bananier du Sikkim, Bananier de l'Himalaya.
SYNONYMES : Musa Hookerii, Musa X Paradisiaca 'Sikkimensis', Musa × Sapientum, Musa Hookeri, Musa Sapientum Subsp. Seminifera, Darjeeling Banana Seminifera.
ORIGINE : Bananier originaire des régions du Sikkim et du Darjeeling (Nord de l’Inde entre le Népal et le Bhoutan).
TYPE DE PLANTE : Vivace.
HAUTEUR : On ne parle pas de vrai tronc, mais d’un stipe, formé par l’accumulation de la base renflée du pétiole des feuilles. Si le stipe ne gèle pas, il peut atteindre 3 à 6m de hauteur dans de bonnes conditions.
PORT : Touffe et hampe érigée.
CROISSANCE : Croissance très rapide.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON : Printemps, été, sur des stipes de 3 ans. Les fleurs sont regroupées en inflorescences et protégées par une bractée, souvent très colorée, ce qui est un attrait décoratif supplémentaire. Les bractées des inflorescences sont roses, et non jaunes comme le Basjoo, et ses fruits ne sont pas comestibles. Toutefois, ces plantes sont surtout cultivées pour leur feuillage.
COULEUR DE LA FLORAISON : Spathe mauve rose, beaucoup plus décorative que les fleurs elle-mêmes qui sont petites et peu colorées.
MULTIPLICATION : La manière la plus simple de multiplier Musa Sikkimensis est de séparer les rejets qui émergent au pied du pseudo-tronc principal. On attendra en général que le rejet mesure au moins une trentaine de centimètres avant de le détacher, en essayant de s'assurer que le rejet comporte des racines. Cette variété produisant de nombreuses graines, le semis est également un mode de propagation utilisé couramment par les amateurs de Musaceae.
ZONE DE RUSTICITÉ : A compter de la zone 8. Acclimatation possible en zone 7 avec une protection importante de la souche. COMPORTEMENT FACE AU FROID : Les parties aériennes sont atteintes à partir de -2°C. Le pseudo-tronc est détruit lors des gels de l'ordre de -6°C. En région froide, il est recommandé d’entourer le stipe d’une protection hivernale (voile d’hivernage, canisse), et de protéger la souche par un paillage de feuilles d’une forte épaisseur.
SOL: Bonne terre enrichie, riche en humus ou en matière organique, bien drainé.
EXPOSITION : Plein soleil.
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QUI EST IL ?
Cette espèce arbore un pseudo-tronc massif atteignant jusqu'à 6m de haut pour un diamètre de stipe compris entre 45 et 60cm. La base des pétioles est légèrement cireuse et ses feuilles sont plus coriaces que celles de Musa Basjoo (élément non négligeable pour les régions venteuses).
Les parties souterraines sont constituées de gros rhizomes fortement ramifiés, sur lesquels prennent naissance de grosses racines secondaires. Les ramifications des rhizomes donnent naissance à de nombreux rejets. Par ce biais, la plante se développe en une colonie dense mais à un rythme inférieur à celui de Musa Basjoo.
Dans les meilleures conditions de croissance, les inflorescences apparaissent après trois ou quatre ans de culture, une fois que la plante a produit une trentaine de feuilles. Ce sont de grands épis retombants, portant des verticilles de fruits unisexuées, qui s'épanouissent les unes après les autres, de la base vers les extrémités.
Les verticilles des fleurs femelles s'épanouissent en premier, à la base de l'inflorescence, puis les verticilles de fleurs mâles plus tard, au bout de la même inflorescence. Par cette méthode, les fleurs de sexe opposé ne sont jamais épanouies simultanément sur une même plante, ne permettant donc pas de s'auto-féconder.
Chaque verticille de fleur est protégé par une spathe rose, beaucoup plus décorative que les fleurs elle-mêmes qui sont petites et peu colorées.
Les fruits non comestibles ont une pulpe douceâtre contenant quelques graines de grande taille. Toutefois, ces plantes sont surtout cultivées pour leur feuillage.
Récemment introduit en culture, il est en passe de devenir un des plus beaux bananiers acclimatables dans nos zones tempérées.
Donné initialement aussi résistant que Musa Basjoo, soit -18°C, des premiers essais ont montré une parfaite résistance de la souche à des températures de l'ordre de -12°C. Certaines souches ont montré une résistance supérieure (de l'ordre de -20°C) dans le jardin d'un membre du forum (Olivier ) résidant en Belgique, avec pour protection de la souche un paillis de 80 cm de feuilles mortes.
D'OÙ VIENT IL ? Ce Musa croît naturellement dans la région de l'Himalaya de Darjeeling et du Sikkim en Inde nordique où il connaît des hivers neigeux. Il se rencontre sur les pentes rocailleuses entre 1600 et 1170m (ainsi que dans les forêts humides riches en humus).
COMMENT LE CULTIVER ? La culture de ce bananier est très facile, pourvu que l'on respecte quelques règles élémentaires : terre de bonne qualité, arrosage abondant, soleil et une irrigation plus importante que pour Musa Basjoo. Si toutes ces conditions sont réunies, on obtient une croissance extrêmement rapide avec, par temps chaud, un rythme d'émission foliaire impressionnant.
Les apports d'engrais organique ou chimique (azote surtout) sont particulièrement bénéfiques.
Dans les régions sèches, le manque d'eau peut bloquer la croissance.
A l'automne, la croissance ralentit en fonction de la baisse des températures. Le feuillage est très sensible au gel, et commence à se dessécher dès que la température descend en dessous de zéro degrés. Un gel de -2°C a généralement raison de l'ensemble du feuillage. En fonction de l'intensité et de la durée du gel, les couches externes du stipe se dessèchent et protègent ainsi les zones les plus profondes. Heureusement, les parties vitales sont situées au cœur du stipe, ce qui les rend moins vulnérables au gel.
Sans protection, si le gel est particulièrement prononcé (à partir de -6°C pendant une période prolongée), les stipes gèlent alors jusqu'au centre. Toutes les parties aériennes étant mortes, les nouvelles pousses printanières apparaîtront au niveau du sol, générées directement à partir du rhizome.
La multiplication se fait soit par bouturage, en divisant le rhizome, soit par semis.
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daniele43Membre
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| Message n°2 Sujet: Re: Musa Sikkimensis Sam 11 Avr 2015 - 13:03 | |
les sikkimensis de la serre du château de Chaumont /Loire , énormes: A l'arrière-plan un Dombeya , et au plafond du Ficus pumila les personnes donnent l'échelle |
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