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|  Message n°1 Sujet: Encephalartos friderici-guilielmi  Mar 5 Jan 2010 - 15:22 | |
Encephalartos friderici-guilielmi
FAMILLE BOTANIQUE : Zamiaceae.
NOM BOTANIQUE : Encephalartos friderici-guilielmi.
NOM COMMUN : White-haired cycad.
SYNONYMES : Zamia friderici-guilielmi ( Miq. ) Heynh.
ORIGINE : Afrique du Sud.
TYPE DE PLANTE : Cycadale.
HAUTEUR : 4m pour les sujets très âgés, largeur du feuillage 1m à 1,50m.
CROISSANCE : Très lente.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON :
COULEUR DE LA FLORAISON :
MULTIPLICATION : Semis et division des drageons.
ZONE DE RUSTICITÉ : Zone 9a.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Excellent, peut-être un des meilleur du groupe des Cycadales. Même si sa rusticité maximum n'est pas connue avec exactitude, il est fort possible que les plantes bien établies puissent supporter sans dommage des gels inférieurs à -10°C. Les plantules peuvent supporter au moins -8°C sans dommage.
SOL : Tout sol drainant.
EXPOSITION : Soleil.
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QUI EST-IL ?
A prime abord, l'aspect de cet Encephalartos peut rappeler celui d'un gros Cycas revoluta. En effet, le port de ces deux espèces est assez similaire : tronc trapu, rejets à la base, feuilles pennées composées de nombreuses folioles étroites. Mais des différences importantes apparaissent en examinant ces organes de plus près.
Le tronc est plus épais que celui de Cycas revoluta et son extrémité (au niveau du bourgeon) est nettement plus laineuse.
les feuilles sont plus longuement pétiolées et portent des folioles plus érigées. Ces folioles ont une couleur plus glauque que celles de Cycas revoluta (de couleur vert foncé). Chez Encepahartos friderici-guilielmi les feuilles mesurent de 100 à 150cm. Le coloris du feuillage va du bleu argenté au bleu vert.
Chez les deux espèces, les folioles sont terminées en pointe. En revanche, il n'existe pas de nervure centrale sur les folioles d'Encephalartos friderici-guilielmi. Détail supplémentaire : les folioles se succèdent de façon moins régulière le long du rachis et se font face par la partie plate du limbe (alors que chez Cycas revoluta, ils se font face par la tranche).
Les folioles étroites entières sont distinctives, mais peuvent être confondues avec celles d'E. ghellinckii, E. cycadifolius, E. lanatus et E. laevifolius.
Les cônes mâles sont composés de petites écailles et ressemblent à de grosses pommes de pin. A l'état adulte, une plante peut en porter jusqu'à douze. Les cônes femelles, portés sur des plantes différentes, sont plus gros et portent les semences à la base des écailles qui les composent. Les plants femelles peuvent porter jusqu'à six cônes.
Dans la nature, les très vieux sujets d'Encephalartos friderici-guilielmi forment des tronc atteignant 4m de hauteur.
D'OÙ VIENT-IL ?
Encephalartos friderici-guilielmi pousse à l'état naturel dans les montagnes et les pentes rocheuses des districts de Cathcart et de Queenstown, situés dans la province d'Eastern Cape, en Afrique du Sud. Le climat y est relativement sec, surtout en hiver puisque que l'essentiel des précipitations arrive en été.
Les étés sont chauds, mais les hivers sont très froids, avec des gelées importantes et des chutes de neige régulières.
Autrefois abondant à l'état sauvage, cet Encephalartos a été récolté de façon abusive par des braconniers et détruit par les aménagements anthropiques (routes, constructions, cultures...). Les populations résiduelles sont aujourd'hui très limitées.
COMMENT LE CULTIVER ?
L'espèce est très rarement cultivée, y compris dans les collections de plantes exotiques. La principale raison vient du manque de disponibilité de semences ou de plantules dans le commerce. Il est en effet extrêmement difficile de se procurer cette espèce, à moins de s'adresser à une maison vraiment spécialisée dans les Cycadales.
Dans son habitat naturel l'Encephalartos friderici-guilielmi est soumis à un climat difficile : les étés sont très chauds mais le froid et la neige sont relativement courants pendant les hivers. C'est une plante qui demande peu d'eau puisque 400 à 500 mm d'eau par an lui suffisent. Il faut quand même noter que dans les zones où elle pousse, la plus grosse partie de pluie tombe pendant l'été ; il conviendra donc de placer la plante dans un endroit ne restant pas humide l'hiver. On choisira alors un endroit chaud et très ensoleillé, sur un sol bien drainé et amendé. Hélas, sous nos climats tempérés, la croissance des jeunes plantes est lente et ce, même dans les meilleures conditions de culture. Il faudra attendre de nombreuses années avant de voir se développer une plante de taille acceptable, et être très patient pour la voir produire des cônes et un tronc.
Pourtant, la rusticité de cette Cycadale est excellente, peut-être une des meilleures du groupe. Même si sa rusticité maximum n'est pas connue avec exactitude, il est fort possible que les plantes bien établies puissent supporter sans dommage des gels inférieurs à -10°C. Même les plantules supportent au moins -8°C sans dommage. Il serait très intéressant que les amateurs cultivent cette plante de façon plus importante, afin d'en préciser la rusticité.
La multiplication de cet Encephalartos s'effectue par semis ou par la division des drageons présents sur des plants adultes.
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