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| Message n°1 Sujet: Encephalartos lehmannii Mer 6 Jan 2010 - 19:48 | |
Encephalartos lehmannii
FAMILLE BOTANIQUE : Zamiaceae.
NOM BOTANIQUE : Encephalartos lehmannii.
NOM COMMUN : Karoo cycad.
SYNONYMES : Zamia lehmanniana, Zamia pungens, Zamia spinulosa, Encephalartos pungens, Encephalartos elongatus.
ORIGINE : L'espèce est originaire de la province d'Eastern Cape, en Afrique du Sud. Elle pousse parmi une végétation xérophite, à flan de colline, sur des terrains accidentés, très rocailleux et secs. Les été sont très chauds avec des périodes de sécheresse prolongée et des hivers assez froids avec des gelées légères.
TYPE DE PLANTE : Cycadale.
HAUTEUR : 2m et plus. Encephalartos lehmanii forme de gros troncs, épais de 25 à 50 cm, restant longtemps sous forme d'une boule au ras du sol avant de s'élever.
CROISSANCE : Lente.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON :
COULEUR DE LA FLORAISON :
MULTIPLICATION : Semis, division des rejets. L'espèce est cespiteuse et, génère quelques rejets à la base des vieux troncs ainsi que très rarement en lieu et place de la couronne foliaire.
ZONE DE RUSTICITÉ : Zone 9b.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Supporte des gels fugaces et modérés.
SOL : Sol très bien drainé.
EXPOSITION : Plein soleil.
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QUI EST-IL ?
Encephalartos lehmanii forme de gros troncs, épais de 25 à 50 cm, restant longtemps sous forme d'une boule au ras du sol avant de s'élever. L'espèce est cesptiseuse et génère quelques rejets à la base des vieux troncs.
Les feuilles peuvent sembler petites par rapport au diamètre du tronc. Elles sont pennées, recurvées, extrêmement coriaces et rigides. Elles mesurent 1 m à 1,50 m de longueur pour 25 cm de largeur, et sont composées de folioles épaisses, terminées en pointe. La base des folioles est beaucoup plus large que l'apex. Leurs bords sont dépourvus d'épines ou de dents, sauf parfois à l'extrémité qui peut comporter deux ou trois épines.
L'ensemble du feuillage a une superbe coloration grisée, parfois presque bleutée, signe d'adaptation à un environnement aride. L'aspect général et la coloration de cet Encephalartos sont tellement particuliers que l'on peut se demander à première vue si la plante est artificielle.
Cet Encephalartos forme des racines coralloïdes dans lesquelles se trouvent une algue bleue nommée Anabaena. Cette association symbiotique permet aux plantes du genre d'utiliser directement l'azote de l'air. D'OÙ VIENT-IL ? L'espèce est originaire de la province d'Eastern Cape, en Afrique du Sud. Elle pousse parmi une végétation xérophite, à flan de colline, sur des terrains accidentés, très rocailleux et secs. Les été sont très chauds avec des périodes de sécheresse prolongée et des hivers assez froids avec des gelées légères.
COMMENT LE CULTIVER ? L'espèce est connue depuis le début du XIXe siècle. On la trouve souvent dans les jardins botaniques et les collections de plantes sud-africaines. C'est sans doute une des espèces d'Encephalartos les plus cultivées dans les collections d'Europe. Il existe notamment un sujet spectaculaire au jardin botanique de Montpellier, confiné dans un bac depuis peut être plus d'un siècle. Il est possible d'observer de beaux sujets en pleine terre dans un certain nombre de jardins de la Côte d'Azur, notamment au jardin botanique de Nice, à la Villa Thuret à Antibes et au jardin Hanbury à Vintimille.
Sous nos climats, la croissance de cet Encephalartos est lente, principalement en raison du manque de chaleur. Bien entendu, la plante doit être cultivée en plein soleil, dans un endroit chaud et sur un sol drainé. Malgré son climat sec d'origine, un arrosage régulier en été sera bénéfique à la croissance.
La culture en pleine terre de cette plante merveilleuse doit être limitée aux jardins les plus protégés et les plus chauds, c'est à dire aux endroits abrités de la Côte méditerranéenne et de la Corse. Dans les autres régions, il sera plus sage de protéger la plante en hiver car elle n'apprécie pas les gelées à répétition, surtout par temps humide. Il faut garder en mémoire que dans son milieu naturel, la plante supporte quelques gels nocturnes par temps très secs, et que dans la journée, la température peut remonter au dessus de 20°C.
Comme tous les Encephartos, cest une plante dioïque, c'est-à-dire que les organes reproducteurs mâles et femelles sont portés sur deux plantes différentes. La maturité sexuelle n'est atteinte qu'après 25 à 30 ans de croissance. Les cônes sont formés d'un grand nombre de feuilles modifiées (mégasporophylles) disposées en spirales autour d'un axe central. Chaque mégasporophylle porte deux ovules. Le tégument des ovules est formé de trois parties distinctes : une couche charnue externe généralement jaune ou orange, une couche moyenne sclérifiée et une couche interne charnue qui s'assèche et prend rapidement la texture d'une feuille de papier. Les cônes mâles, plus nombreux, sont plus petits que les cônes femelles. Les microsporophylles portent, sur la face abaxiale, des centaines de microsporanges ou sacs polliniques contenant des grains de pollen.
Dans la nature, les plantes doivent être suffisamment rapprochées pour que la pollinisation s'effectue. La grande quantité de pollen produit représente une adaptation à l'anémophilie, ou transport du pollen par le vent. Certains botanistes doutent que les insectes jouent un rôle dans la pollinisation des Encephalartos. Ainsi, même si on peut voir des abeilles collecter le pollen sur les cônes mâles, celles-ci ne visiteraient pas les cônes femelles. D'autres botanistes, pour leur part, semblent considérer un charançon de la famille des Curculionidae, un coléoptère qui vit sur les Encephalartos, comme agent pollinisateur. En culture, la difficulté d'obtenir des semences est encore plus grande car les plants mâle et femelle, même si on les possède tous deux, doivent produire des cônes en même temps.
Au moment de la pollinisation, l'ovule sécrète, à travers le micropyle, un liquide qui a comme fonction de capter le pollen. Chez les Gymnospermes en général et les Cycadées en particulier, plusieurs mois séparent la pollinisation (le transport du pollen jusqu'à l'ovule) de la fécondation proprement dite (l'union des gamètes mâles et femelles).
Par la suite, le développement des Encephalartos est assez direct. En effet, les Cycadées ne possèdent pas de période de dormance. Dès que la fertilisation est terminée, le processus de développement est amorcé et lorsque le cône s'ouvre et relâche ses semences, l'embryon bien développé contenu dans la graine se nourrit à même l'endosperme. Briser la couche protectrice intérieure peut soumettre l'embryon à l'humidité et aux spores fongiques, mais aussi à la chaleur et à la déshydratation qui en résulterait. Une période d'attente allant jusqu'à 6 mois est recommandée avant la plantation : les radicelles commencent alors à percer d'elles-mêmes l'enveloppe. L'embryon de l'Encephalartos se compose, après 6 à 7 mois, de deux cotylédons entre lesquels se trouvent la plumule et la radicelle. Les plantules ont moins de réserves d'eau que les plantes matures, elles sont donc plus sensibles à des arrosages mal contrôlés.
Il existe également des méthodes de multiplication végétative. La première consiste évidemment à séparer les drageons qui se développent à la base du tronc et qui ont leurs propres racines. L'opération doit être faite délicatement en protégeant avec un fongicide les parties blessées lors de l'incision. On peut aussi séparer les jeunes plants qui poussent à la suite de blessures causés sur la partie supérieure du tronc principal. De telles ramifications sont peu fréquentes et sont souvent confondues avec les plantules qui ont pu se développer à même la couronne de la plante mère. Généralement un tel phénomène compromet l'apparition d'une nouvelle couronne foliaire et les rejets finissent par se comporter comme s'il s'agissait de ramifications. Elles peuvent donc être séparées du plant-mère pour servir de boutures.
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