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| Message n°1 Sujet: Aristolochia sempervirens Lun 23 Mar 2015 - 23:43 | |
Aristolochia sempervirensAristolochia sempervirens
FAMILLE BOTANIQUE : Aristolochiaceae.
NOM BOTANIQUE : Aristolochia sempervirens L.
NOMS COMMUNS : « evergreen birhtwort », « evergreen dutchman’s pipe » ( anglais ) ; « aristoloche élevée » ( français ) ; « aristolochia sempreverde », « erba astrologa », « pistolochia » ( italien ) ; « aristoloquia trepadora », « candilitos » ( espagnol ) ; « immergrüne osterluzei », « immergrüne pfeifenblume » ( allemand )..
SYNONYMES :Aristolochia undata Moench(1794), Aristolochia altissima Desf. (1799), Endodeca sempervirens (L.) Raf. (1838), Aristolochia sempervirens Orph. ex Nyman (1881).
ORIGINE : Grèce, Italie, Crète, Sicile.
TYPE DE PLANTE : Grimpante.
HAUTEUR : 1 à 5 m.
CROISSANCE : Rapide.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON : Mai à août.
COULEUR DE LA FLORAISON : Pourpre et jaune.
MULTIPLICATION : Semis, marcottage, bouturage.
ZONE DE RUSTICITÉ : 9a.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : supporte des températures de l'ordre de -7/-9°C.
SOL : Limono-sableux ou limono-graveleux.
EXPOSITION : Elle demande une exposition en plein soleil ou légèrement ombragée.
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QUI EST-IL ? Le nom du genre dérive de la combinaison des termes grecs « aristos » = le meilleur, l’excellent et « locheia » = accouchement, en référence à la croyance que la plante favorise l’accouchement ; le nom de l’espèce est le terme latin « sempervirens » = toujours vert avec une signification évidente.
Espèce à feuillage persistant, rampant ou grimpant avec des tiges semi-ligneuses allant jusqu’à 6 m environ de long avec des feuilles cordées-oblongues aux bords entiers, ondulés ou serrés et pointu à l’apex, longues de 3-8 cm et larges 3-5 cm, d’un vert intense brillant.
Les fleurs, sur des pédoncules pendants, sont axillaires, solitaires, privées de pétales, avec un calice constitué d’un tube recourbé en U, long 3-5 cm pourpre avec un limbe ovale pourpre foncé. L’ouverture, jaune striée de pourpre foncé est tapissée de poils qui favorisent l’entrée de l’insecte pollinisateur mais en empêchent sa sortie jusqu'à la fécondation. Dés que celle-ci est effectuée, les poils se fanent et libérent l'insecte couvert de pollen.
Les fruits sont des capsules oblongues noirâtres, longues environ 8 cm et 2 cm de large s’ouvrent spontanément à maturité libérant ainsi de nombreuses graines . Ces dernières sont cordées et mesurent de 0,5 à 0,6 cm de long pour 0,6 au 0,7 cm de large. Les graines fraîches ont un élaiosome blanc dont les fourmis raffolent pour nourrir leurs larves. La propagation est ainsi assurée par ces auxiliaires involontaires.
Cette plante est classée comme invasive sur le territoire français métropolitain.
D'OÙ VIENT-IL ? L’ Aristolochia sempervirens L. (1753) est originaire d’Afrique du Nord ( Algérie ), Asie occidentale ( Chypre, Israël, Liban, Syrie et Turquie ) et de l’Europe du Sud –Est ( Grèce, Italie ) ou elle pousse dans les bois humides, les maquis et les zones rocheuses jusqu'à 2000 m. Elle s’est naturalisée dans d’autres pays d’Europe méridionale, échappée de Jardins Botanique ou de jardins privés
COMMENT LE CULTIVER ? Le substrat doit être limono-sableux ou limono-graveleux. Elle supporte des températures jusqu'á -7/-9°C .On relate des cas de plants ayant supporté des températures de l'ordre de -12°C.
Où la planter ? Elle demande une exposition en plein soleil ou légèrement ombragée. En plein soleil, elle risque toutefois d’y flétrir temporairement lors de canicules. À l’ombre totale, elle se fait plus légère, s’étire en hauteur avec plus d’empressement et est plus apte à drageonner vers de potentielles ouvertures lumineuses. Une exposition semi-ombragée est préférable au plein soleil brûlant. Cependant, dans les endroits trop sombres les tiges chercheront toutes la lumière, quitte à monter toujours plus haut et à se dégarnir de la base.
Cultivée principalement en collection botanique et comme curiosité, son utilisation a peu évolué dans les jardins. Cette grimpante reste cependant l’une des privilégiées pour créer un couvert végétal de qualité, sur une pergola, une tonnelle, une façade, un pignon ou contre des piliers et des treillis ornant le flan nord des résidences. Préférez les endroits protégés des vents glacés dans les régions froides. Sur une façade ou un pignon, la chaleur de la pierre qui reçoit les rayons du soleil en hiver peut suffire à protéger la ramure. Sur un mur, il est nécessaire de guider les tiges. Sinon, on expérimente en encourageant à gravir la ramure des feuillus de nos sous-bois, car en nature, cette vigne court librement dans la canopée en ajoutant au passage une touche tropicale. La plante supporte bien l’ombre légère qui fait ressortir le vert profond de ses feuilles. Elle devient à elle seule un décor, et ne se contente donc pas de servir de manteau vert. Une association avec une clématite reste possible, à condition de surveiller la progression de l’une par rapport à l’autre.
Cette plantes grimpantes pousse sur des sols secs à frais et préfère un substrat argileux et riche en humus. Elle supporte mieux les terrains à tendance calcaire que les sols acides.
Quand planter cette aristoloche ? Préférez le printemps ou la fin de l’été pour cette grimpante caduque qui n’aime pas les hivers trop froids ni les périodes de sécheresse.
Comment la planter ? Le trou de plantation doit être écarté du support de 40 cm afin de laisser les racines s’étaler et les tiges prendre du volume. Une bonne hydratation de la motte avant la plantation ainsi qu’un ameublissement de la terre à l’emplacement du trou favorisent une meilleure reprise. Ajoutez du terreau pour enrichir le sol, plus du sable grossier pour améliorer le drainage en cas de sol argileux lourd et collant.
Arrosage Arrosez régulièrement pour maintenir le sol frais en période de sécheresse.
Protégez le pied en hiver avec un paillage épais quand la plante est encore jeune, puis lors des hivers rigoureux. Si le pied a été bien protégé, il suffit de couper les tiges qui ont subi des dégâts par le gel, elles repousseront rapidement au cours du printemps mais la plante ne reprendra pas tout son volume en une année.
Taille La taille n’est pas utile sauf quand les tiges deviennent envahissantes. Si besoin, raccourcissez la ramure en fin d’hiver.Supprimez le surplus de rameaux à 2-3 yeux de la ramure principale. Creusez le sol autour pour les couper le plus bas possible et utilisez-les comme boutures pour les replanter ailleurs.Après la floraison, ou en fin d'hiver/début de printemps,
Multiplication de l’aristoloche L’aristoloche se développe assez vite quand elle se plaît, et ses racines sont traçantes. Elle peut donc aussi se multiplier seule.
Pour pallier des aléas climatiques et conserver de jeunes plants de remplacement, le bouturage de tige s’effectue en été, en prélevant des tronçons de tiges mi-aoûtées.
Maladies, nuisibles et parasites Cette grimpante reste exempte de maladies et parasites.
Quand les conditions de culture ne lui plaisent pas, elle s’étiole. Il faut améliorer ces dernières ou bien lui trouver un autre endroit
Multiplication Après quelques années, les pieds peuvent aisément être divisés ou marcottés. Toutefois,le prélèvement estival de boutures est beaucoup plus simple. Aidées de l’hormone d’enracinement usuelle, ces boutures ne devraient poser aucune complication. La nature faisant bien les choses, il est assez courant d'observer des marcottes naturelles. Même jeu d’enfant avec le semis: après une longue et intense stratification, les semences devraient germer sans tracas.
TOXICITE Cette aristoloche contient une substance naturelle du nom d'acide aristolochique (C17H11NO7) . La présence de cettte acide est commune à toutes la famille des Aristolochiacées. En cas d'ingestion, ce puissant mutagène et cancérogène est à même de provoquer des cancers urologiques , des insuffisances rénales permanentes et des saignements utérins. Cettte acide est tout de même utilisé en dose infime pour sa capacité à renforcer l'activité des globules blancs et la vitesse de cicatrisation des plaies. Il a été utilisé également en complément ou remplacement des cures de chimiothérapie et de radiothérapie. Ce composé est néanmoins hautement cancérigène .
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