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| Message n°1 Sujet: Colocasia esculenta Sam 5 Juil 2008 - 15:42 | |
Colocasia esculenta
FAMILLE BOTANIQUE : araceae
NOM BOTANIQUE : Colocasia esculenta (L.) Schott
NOM COMMUN : Colocasia, Colocase, Chou de Chine, Chou Dasheen, Taro, Gouet comestible, nommé par les anglophones 'Elephant's ear' ou 'Wild Taro'.
SYNONYMES : Colocasia esculenta var. acris (R.Br.) A.F.Hill, Colocasia esculenta var. antiquorum (Schott) F.T.Hubb. & Rehder, Colocasia esculenta var. aquatilis Hassk. , Colocasia esculenta f. ebiimo Makino, Colocasia esculenta var. euchlora (K.Koch & Linden) A.F.Hill, Colocasia esculenta var. fontanesii (Schott) A.F.Hill , Colocasia esculenta var. globulifera (Engl. & K.Krause) R.A.Young , Colocasia esculenta var. illustris (W.Bull) A.F.Hill , Colocasia esculenta var. nymphaeifolia (Kunth) A.F.Hill , Colocasia esculenta f. rotundifolia Makino, Colocasia esculenta var. rupicola (Haines) H.B.Naithani, Colocasia esculenta var. stolonifera (Haines) H.B.Naithani.
ORIGINE : Origine géographique exacte inconnue. Le Taro est cultivé dans toute l'Asie tropicale, les îles du Pacifique, et, plus récemment, en Afrique et en Amérique.
TYPE DE PLANTE : Vivace, herbacée à rhizomes tuberculeux.
HAUTEUR : 1,20 à 2,40m.
CROISSANCE : Rapide.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON : Printemps, été.
COULEUR DE LA FLORAISON : Crème ou jaune pâle.
MULTIPLICATION : semis, division des rejets ou des tubercules.
ZONE DE RUSTICITÉ : A compter de la zone 8.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Les parties aériennes sont atteintes à partir de 0°C. La plante meurt à partir de -8°C. Si l'hiver s'annonce particulièrement froid, ou si l'on souhaite cultiver cette espèce dans les régions plus froides, le mieux est de couvrir le sol d'une épaisse couche de mulch.
SOL : Riche, humifère et bien drainé. Peut aussi être cultivé au bord d'un bassin, sous des climats doux.
SOL : Riche et humide.
EXPOSITION : Soleil ou mi-ombre, à l'abri du vent, pour ne pas détériorer le feuillage.
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QUI EST-ELLE? C'est une plante herbacée sans tige, pérenne par un gros rhizome qui forme une corme d'aspect écailleux, à peau épaisse, résultant de l'épaississement souterrain de ce rhizome.
Les feuilles sont portées par des pétioles souples et cassants. Le limbe est sagitté, entier et souple. Il se déchire facilement.
Sa superficie est fortement variable en fonction de la qualité et de l'humidité du substrat.
Les inflorescences sont discrètes. Comme pour toutes les autres Araceae, elles sont formées par une feuille transformée, appelée spathe, qui protège un épi central sur lequel sont implantées les fleurs mâles et femelles.
Rapidement, le pied mère émet de nombreux stolons à partir du collet, juste en dessous de la base des feuilles. Ces stolons qui peuvent mesurer plusieurs dizaines de centimètres de longueur permettent à la plante de se propager efficacement et d'envahir rapidement l'espace disponible. Si le milieu est favorable, un seul pied de Taro peut engendrer une colonie aussi dense que nombreuse en quelques années.
Il existe plusieurs variétés et cultivars ornementaux de Taro naturels ou créés par les horticulteurs.
N.B. : Attention, plante toxique pour les humains et les animaux. L'intégralité de la plante contient des cristaux d'oxalate de calcium qui irritent la bouche et la peau, et peuvent provoquer des œdèmes. Il y a eu de nombreux cas d'intoxications graves ces 10 dernières années en France.
D'OÙ VIENT-ELLE ? Légume depuis longtemps domestiqué par l'homme, l'origine géographique exacte du Taro est inconnue. On la situe consensuellement en Asie tropicale, quelque part en Birmanie ou dans la péninsule indochinoise. Le Taro est cultivé depuis au moins 2 000 ans et a été répandu par l'homme dans toute l'Asie tropicale, les îles du Pacifique, et, plus récemment, en Afrique et en Amérique. Il existe plus d'un millier de variétés alimentaires.
COMMENT LA CULTIVER ? Voici une plante tropicale très intéressante pour les jardins exotiques des régions tempérées, pourvu qu'on lui apporte l'humidité nécessaire.
La condition essentielle pour obtenir de bons résultats dans la culture de cette plante est donc de disposer d'un sol très humide, voire marécageux. Les abords d'un cours d'eau ou d'une mare conviennent parfaitement. Sinon, le sol doit être léger et très bien arrosé. Plus la plante est arrosée, plus sa croissance sera vigoureuse. Plus le sol sera riche, plus les feuilles seront grandes. Dans le meilleur des cas, il est possible d'obtenir des feuilles énormes d'une cinquantaine de centimètres de longueur.
Le Taro se cultive aussi bien en plein soleil qu'à mi-ombre. Logiquement, plus l'ensoleillement sera fort, plus les besoins en eau de la plante seront élevés.
Comme pour beaucoup de plantes tropicales, le rythme de croissance diminue avec la baisse des températures. Les feuilles sont brulées dès les premières gelées, flétrissent puis se dessèchent. Ce sont les rhizomes qui vont permettre à la plante de survivre aux hivers des régions tempérées douces. Bien entendu, le sol ne doit pas geler en profondeur car ceci détruirait aussi les parties souterraines. Les rhizomes sont parfaitement capable d'hiverner in situ, sans pourrir.
Tous les jardins tempérés bénéficiant d'un climat méditerranéen et atlantique peuvent abriter durablement cette luxuriante plante tropicale. Si l'hiver s'annonce particulièrement froid ou si l'on souhaite cultiver cette espèce dans les régions plus froides, le mieux est de couvrir le sol d'une épaisse couche de mulch. Une autre solution consiste à déterrer les rhizomes pour les garder dans une pièce fraîche, hors gel, pendant l'hiver. Comme une plante à bulbe, on les replantera au printemps une fois tout risque de gel écarté.
Sur un plan ethnobotanique, nous avons vu que le Taro est cultivé depuis des siècles dans de nombreuses régions tropicales. En effet, le rhizomes est riche en amidon et sert à la préparation d'une fécule accommodée de très nombreuses manières dans les cuisines traditionnelles. La préparation du Taro est longue et demande une certaine expérience, car l'ensemble de la plante est très toxique. Tous les tissus renferment des cellules spécialisées, bourrées de fagots de cristaux microscopiques d'oxalates de calcium en forme d'aiguilles. Seule une cuisson appropriée peut détruire ces cristaux et rendre la plante comestible.
Quand la planter : On plante les colocasias au printemps, au moment de la reprise de la végétation, en pot ou en pleine terre quand les températures matinales dépassent les 5/7C°.
Comment la planter ?
- Le trou doit être 4 fois plus grand que le tubercule et la terre ameublie et travaillée avec du terreau et du compost.
- Plantez le tubercule entre 5 et 10 cm de profondeur. Si votre plante est en pot, sortez la motte et placez-la dans le trou de plantation.
- On recouvre et on arrose abondamment. Il faut quelques semaines avant que la végétation ne démarre vraiment, mais une fois les beaux jours installés, la croissance est très rapide.
Il est conseillé de déposer un paillage à ses pieds pour maintenir le plus longtemps l’humidité du sol. Arrosez régulièrement durant les premières semaines, le temps que la plante s’installe et développe son système racinaire.
Vous pouvez aussi installer votre tubercule de colocasia en pot. Choisissez un bac assez grand, et plantez dans un mélange de terre de jardin, compost bien décomposé et terreau.
Où la planter ? Le colocasia se plaît dans une terre riche et légèrement acide (avec un pH compris entre 5,5 et 7), les pieds dans l'eau, au bord d'un bassin, dans un terrain marécageux ou un massif paillé qui reste humide, avec au moins 1 m d'espace pour pleinement se développer.
Culture et entretien :
- En cas de dessèchement, il faut lui apporter beaucoup d'eau pendant quelques jours ;
- Supprimer les feuilles qui jaunissent ;
- Pour une bonne croissance, il vaut mieux le fertiliser 2 fois par mois avec un engrais ordinaire ou azoté
- Hiverner quand les températures descendent sous 10°C en coupant le feuillage 2 ou 3 cm au-dessus des tubercules.
- Laisser sécher les tubercules un jour ou deux, puis les mettre à l’abri dans un endroit sombre, sec et frais jusqu’au printemps suivant.
La température ne doit pas descendre en dessous de 7°C, l’idéal étant de les conserver entre 10 et 15 °C. Vérifiez de temps en temps l’état des tubercules. Vous pourrez les replanter au printemps.
Multiplication :
La multiplication se réalise par semis, au chaud, mais il est beaucoup plus simple d'opérer une division sur les tubercules au printemps. Semis :Les graines perdent de leur viabilité très rapidement; il est donc préférable de semer juste après la récolte.
le semis doit être réalisé à chaud (25/26°c) dans un substrat fin et légérement drainant (un terrreau spécialsemis fera l'affaire).Les graines doivent être recouvertes légèrement de substrat.
La germination intervient entre 7 et 10 jours. Division :La division permet d’éviter que les touffes ne deviennent trop denses, tout en régénérant vos plants, et vous permettra de l’installer à un autre endroit du jardin.
Ce colocasia émet parfois de petits tubercules aux côtés du tubercule principal mais surtout un grand nombre de stolons qu'il suffira de laisser se marcotter . Si vous voyez apparaitre ces tiges horizontales, recouvrez-les d’un peu de terre pour leur permettre de s’enraciner et développer une nouvelle plantule. Une fois que celle-ci possède plusieurs feuilles, vous pouvez la séparer du pied mère en coupant le stolon qui les relie. Replantez en pot ou en pleine terre et arrosez.
Maladies, nuisibles et parasites : Ce colocasia est une plante robuste et vigoureuse, assez peu de maladies et de ravageurs ne l’atteignent. Vous pouvez néanmoins rencontrer des problèmes d’araignées rouges, surtout si l’air est sec. Vous éviterez ce problème en conservant une bonne humidité dans l’air, en vaporisant le feuillage.
Parfois ce sont les thrips qui s’attaquent au colocasia, de petits insectes qui piquent les tissus pour prélever la sève de la plante.
Il arrive également que les limaces et escargots consomment les feuilles (surtout au printemps). |
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