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| Message n°1 Sujet: Paphiopedilum superbiens Sam 28 Mar 2015 - 15:32 | |
Paphiopedilum superbiensPaphiopedilum superbiens
FAMILLE BOTANIQUE : Orchidaceae.
NOM BOTANIQUE : Paphiopedilum superbiens (Rchb.f.) Stein
NOMS COMMUNS : Aucun.
SYNONYMES : Cypripedium superbiens Rchb.f (1855), Cypripedium barbatum var. veitchii Van Houtte (1861), Cypripedium veitchianum Lindley (1865), Paphiopedilum veitchianum Lem (1865),Cypripedium barbatum var. superbum E.Morren (1883), Paphiopedilum superbiens (Rchb. f.) Pfitzer (1895),Cordula superbiens Rolfe (1912), Paphiopedilum superbiens f. sanderae (Curtis) M.W.Wood (1975), Paphiopedilum superbiens subsp. ciliolare (Rchb.f.) M.W.Wood (1981), Paphiopedilum superbiens var. sanderae (Curtis) Braem (1988), Paphiopedilum superbiens var. curtisii (Rchb.f.) Braem (1988) .
ORIGINE : Sumatra.
TYPE DE PLANTE : Orchidée terrestre et lithophyte.
HAUTEUR : 12 à 17cm.
CROISSANCE : Lente.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON : De Juin à Juillet en milieu naturel et toute l'année en serre.
COULEUR DE LA FLORAISON : La couleur de la fleur peut varier quelque peu, mais elle montre toujours un labelle rose vif et des pétales latéraux rubanés, ponctués de pourpre. Le sépale dorsale est large, blanc et ligné de vert.
MULTIPLICATION : Semis et division des souches.
ZONE DE RUSTICITÉ : 12.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Température minima à maintenir :16°C .
SOL : Un mélange pour orchidée, type écorce de pin fines et argiles expansée.
HYGROMETRIE : forte (de 60 à 80%). EXPOSITION : Lumineuse.
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QUI EST-IL ? Paphiopedilum superbiens est une orchidées terrestre tropicale décrite par Reichenbach en 1892. Originaire du nord et centre de Sumatra, ce sabot de Venus est une espèce de paphiopedilum lithophyte et terrestre, qui croit sur les parois rocheuses et les sous bois de conifères. Il pousse souvent aux abords des cours d’eau forestiers, profitant ainsi de plus de lumière et d’humidité. Il fait courir ses racines entre les anfractuosités des rochers et la mousse pour puiser les sels minéraux de l’humus forestier. On le retrouve à des altitudes allant de 900 à 2200m.
Ce paphiopedilum est une espèce proche de Paphiopedilum superbiens var. Curtisii avec laquelle il est souvent confondu. Le marché horticole à d'ailleurs largement contribué à cette confusion en vendant la même plante sous deux dénominations différentes.
Les puristes se scandalisent bien souvent lorsque l'on ose appeler superbiens des plantes qui ne présentent pas les caractéristiques des superbiens d'origine, tels qu'on les voit sur des gravures anciennes (fin du XIXè et début du XXè siècles).
La RHS a rétabli la distinction entre superbiens et curtisii. Les vrais superbiens sont des plantes rarissimes dont il serait étonnant de retrouver des exemplaires en vente. Certains jardins botaniques, comme le Jardin du Luxembourg possèdent encore des exemplaires qui sont jalousement gardés .
Les gravures de superbiens les plus faciles d'accès sont celles de la Lindenia, et du Dictionnaire Iconographique des Orchidées de Cogniaux et Goossens, deux chefs-d'oeuvre de l'iconographie belge.
Si l'on sort de l'aspect taxonomique, ces deux espèces sont d'une culture similaire et peuvent aisément se cultiver en appartement ou en serre chaude.
Ce paphiopedilum présente une rosette de feuilles rubanées, bifides, assez larges, jusqu’à 24 cm de long, disposées face à face. Les feuilles sont tessellées ( c’est-à-dire tachetées), et sont légèrement ciliées. Le revers des feuilles est généralement pourpré et la base de la tige est violacée. C’est une orchidée de croissance sympodiale, les tiges se développent puis fleurissent, et enfin, elles stoppent leur croissance. De nouvelles rosettes de feuilles se développent de part et d’autres de la base du paphiopedilum : ce sont elles qui assureront la floraison future.
Hampe uniflorale de 12-24 cm terminée par une fleur de 6-8 cm de large.
Les hampes florales naissent à l’aisselle des feuilles et s’élèvent jusqu’à 60 cm ; ces hampe sont pluriflores, d’un minimum de 3 fleurs par hampes. Les fleurs de texture cireuse, durent longtemps, elles s’épanouissent chacune à leur tour : la floraison dure ainsi plusieurs mois. La couleur de la fleur peut varier quelque peu, mais elle montre toujours un labelle en forme de sabot de venus rose vif et des pétales latéraux rubanés, ponctués de pourpre foncé et ciliés, qui ondulent et se vrillent. Le sépale dorsale est large, blanc et ligné de vert. Le pourpre n'apparaît pratiquement que sur le pointillé des pétales, lesquels ont un fond blanc. Une autre caractéristique, sur laquelle il faut insister, est la présentation parfaitement plane des pétales.
Deux types de feuillage, très peu ou au contraire très bien panaché, se rencontrent dans cette espèce. Curieusement, alors que les superbiens d'aujourd'hui ont presque toujours assez peu de panachure, la forme type de superbiens est généralement fortement panachée, comme un paphiopedilum lawrenceanum.
Dans la nature les racines des Paphiopedilum ne sont pas exposées à l'air comme peuvent l'être celles des orchidées épiphytes. Elles sont au contraire enfouies sous une couche d'humus ou de mousse plus ou moins importante, ou courent sur la roche dans des crevasses remplies d'humus. Les racines brunes et velues de notre Paphiopedilum n'échappent pas à la règle et sont donc en permanence légèrement humides (bien que jamais détrempées) et ne connaissent pas de véritable période de sécheresse.
À ce jours, on dénombre pas moins d'une cinquantaine d'hybrides primaires. En voici quelques uns :
- Citation :
Paph. superbiens x | Hybridee | bellatulum | Mrs. Fred Hardy | concolor | Arnoldianum | niveum | The Pard | boxallii | Adela | charlesworthii | Evadne | druryi | T. B. Haywood | exul | Minerva | fairrieanum | Edwardii | hirsutissimum | Castleanum | insigne | Thorntonii | spicerianum | Picturatum | villosum | Charles Canham | argus | Eustaceanum | barbatum | Superciliare | callosum | Moussetianum | ciliolare | Lachmee | curtisii | Cymatodes | dayanum | George Kittel | [page]
Paph. superbiens x | Hybridee | hennisianum | Henny Penny | hookerae | Pageanum | javanicum | Sementa | lawrenceanum | Euryale | purpuratum | Dacia | sukhakulii | Lemförde Superkuli | tonsum | Tonso-Superbiens | urbanianum | Blanton Whitmire | venustum | Carrierei | violascens | Phillip Alexander | wardii | Thank Frank | glanduliferum | Patricia Elting | kolopakingii | Loki Booth | lowii | Macropterum | philippinense | Youngianum | rothschildianum | W. R. Lee | sanderianum | Sanderiano-Superbiens | stonei | Morganiae | chamberlainianum | Thyades | glaucophyllum | Memoria Rolf Bolin | primulinum | Jean Brice | D'OÙ VIENT-IL ? Il est originaire de Sumatra, en Indonésie. On le retrouve à des altitudes comprises entre 900 et 2200 mètres. La zone est soumise à de fortes pluies de l'hiver au printemps et à des pluies légères de l'été à l'automne.
COMMENT LE CULTIVER ? Paphiopedilum superbiens se cultive facilement en intérieur, dans une pièce lumineuse et aérée.
Le substrat de culture est un mélange pour orchidée, type écorce de pin fines et argiles expansée auquel on peut adjoindre un ou plusieurs des éléments suivants.
Elément drainant : petite billes d'argile, pouzzolane, billes de polystyrène, ou encore gravier ou perlite, qui aèrent le mélange tout en conservant une bonne humidité. On trouve aux US ou encore en Angleterre de la diatomite, roche poreuse qui a l'avantage de permettre une bonne aération du substrat tout en lui conférant un pouvoir de rétention d'humidité importante. Elément rétenteur = qui retient l'eau entre les arrosages : fibre de coco, sphaigne hachée, vermiculite, cubes de laine de roche. La tourbe blonde fibreuse de qualité est également un excellent constituant rétenteur mais nécessite une bonne maîtrise de l'arrosage et de la gestion du pH, elle est donc déconseillée pour les personnes qui débutent avec ce genre à moins que quelqu'un ne leur explique la procédure. Tous ces éléments devront être tamisés séparément pour obtenir une granulométrie uniforme (généralement 5-8 mm). Le paphiopedilum aime garder son substrat toujours frais et moite. Ce point crucial explique que des racines de paphios soumises à une période de sécheresse finissent par se fissurer et mourir. Une fois mortes elles pourrissent dans le substrat bien que la plante soit en fait sous arrosée. C'est la tout le drame de l'amateur habitué à bien laisser sécher le substrat de ses épiphytes entre 2 arrosages : soumettant ce Paphiopedilum au même régime il provoque le pourrissement des racines et n'y comprend plus rien !
On peut arroser avec une eau trés faiblement minéralisée tous les 10 à 15 jours, avec un apport d’engrais très dilué une fois sur deux. Le pot ne doit pas rester plusieurs jours dans la soucoupe d’eau, de même lors de l’arrosage, il ne faut pas que l’eau stagne dans la rosette de feuille. L’atmosphère autour de la plante doit être assez humide (60/80%) : pour cela, la plante peut être placée au milieu d’autres plantes vertes, ou posé sur un plateau rempli d’eau et de billes d’argile.
La floraison est favorisée par une différence de température entre le jour et la nuit. Elle peut intervenir à n’importe quelle période de l’année, mais les hampes démarrent souvent au sortir de l’hiver.
Ce Paphiopedilum a besoin d'une température de 22-25° le jour et 15-18° la nuit.
Cette orchidée doit être rempotée, au printemps ou en été tous les 1 à 2 ans, car les écorces de pins se dégradent vite.
On retrouve souvent cette idée reçue que ce Paphiopedilum a de faible besoin en lumière et qu'il peut très bien prospérer en situation très ombrée. Cette idée vient du fait que ces plantes vivent souvent dans l'ombre des arbres dans leur milieu d'origine. Simplement l'ombre de Sumatra n'a rien à voir avec une exposition Nord en intérieur sous nos latitudes.
Pour faire simple, il a besoin d'une exposition lumineuse avec quelques heures de soleil direct chaque jour en hiver et une exposition sud ombragée en été. En intérieur ces plantes doivent toujours être placées à moins de 50 cm d'une fenêtre bien exposée. A long terme l'exposition au Nord est complètement déconseillée. Pour induire la floraison, réduisez les arrosages et mintenez des températures plus basses pendant l'hiver.
Multiplication : La division est possible sur les gros pieds, au moment du rempotage. Chaque fragment doit comporter encore au moins 3 rosettes. Ainsi les divisions ne sont pas trop affaiblies.
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