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| Message n°1 Sujet: Aristolochia macrophylla Mar 17 Mar 2015 - 20:06 | |
Aristolochia macrophyllaAristolochia macrophylla
FAMILLE BOTANIQUE : Aristolochiaceae.
NOM BOTANIQUE : Aristolochia macrophylla Lam.
NOMS COMMUNS : Aristoloche à grandes feuilles, Aristoloche siphon, Pipevine Dutchman .
SYNONYMES :Aristolochia durior Hill (1772), Aristolochia frutescens Marshall (1785), Aristolochia sipho L'Hér.(1785), Aristolochia grandifolia Salisb.(1796), Aristolochia arkasana Lodd.(1826), Siphisia macrophylla Asch. (1864), Aristolochia hitchcockii Gand.(1919),Isotrema macrophyllum (Lam.) C.F. Reed (1965)
ORIGINE : Appalaches (est des États-Unis).
TYPE DE PLANTE : Grimpante.
HAUTEUR : de 2 à 10m et autant en largeur.
CROISSANCE : Rapide.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON : Mai/Juin.
COULEUR DE LA FLORAISON : Jaune verdâtre virant au brun rouille.
MULTIPLICATION : Bouture,marcotte, semis.
ZONE DE RUSTICITÉ : 9a .
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Supporte jusqu'à -7°C.
SOL : Limoneux et toujours frais.Supporte mieux les terrains à tendance calcaire que les sols acides
EXPOSITION : Soleil/mi-ombre.
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QUI EST-IL ? Plante grimpante vedette dans les jardins de terrain frais, A. macrophylla fait parler d’elle du printemps à l’automne.
Le volume conséquent de cette aristoloche et ses larges feuilles cordiformes portées en alternance sur des tiges volubiles et ligneuses est particulièrement vigoureuse. ses feuilles caduques sont réniformes à très largement cordées. Leur texture épaisse se fait légèrement velue au départ, puis grandissent et deviennent glabres.Le dessus est d’un vert riche et le dessous est plus pâle. Dans le meilleur des cas,elles mesurent plus d’une trentaine de centimètres de largeur.
La végétation est dense, elle s’étend aussi bien en hauteur qu’en largeur sur une pergola mais peut monter très haut quand elle est guidée par un tronc ou un pilier autour duquel elle s’enroule. Les nouvelles pousses des tiges forment de magnifiques vrilles, leur croissance rapide les rend volubiles et aptes à s’enrouler sur de nombreux supports. En automne, le feuillage prend des teintes orangées très vives puis rouges et pourprées, l’effet est saisissant.
Caduque, elle fleurit en début d’été.Ces fleurs solitaires se forment à l'extrémité de long pédoncules, leur calice renflé à la base se rétrécit puis se courbe en s'évasant formant trois lobes donnant à la fleur l'allure générale d'une pipe.La couleur prune en forme de siphon ne se remarquent pas ou très peu. Elles ont pourtant la particularité de piéger les insectes pollinisateurs, non pas dans un but carnivore puisque ces derniers arrivent à s’en échapper, mais pour assurer le mieux possible la pollinisation à l’intérieur car elles sont hermaphrodites. Elles produisent pourtant rarement des fruits sous nos climats, car la pollinisation est liée à certains insectes présents dans le milieu d’origine de la plante. Dans nos jardins, l’aristoloche est donc principalement cultivée pour l’aspect décoratif de son feuillage.
Les fruits sont des capsules allongées et cylindriques renfermant de nombreuses graines et elles s'ouvrent par six valves.
D'OÙ VIENT-IL ? C'est une plante que l'on rencontre à l'état naturel dans le massif des Appalaches dans l'est des États-Unis. Sa présence est également signalée sur notre territoire et en particulier dans le Var.
COMMENT LE CULTIVER ? Son sol de prédilection est limoneux et toujours frais. Très rapide de croissance, l’aristoloche se remet sans tarder des dommages induits par la morsure hivernale. On ne lui connaît pas de cultivars
Où la planter ? On se contente de cultiver l’aristoloche à grandes feuilles au jardin ornemental partiellement ombragé. Aussi heureuse au plein soleil, elle risque toutefois d’y flétrir temporairement lors de canicules. À l’ombre totale, elle se fait plus légère, s’étire en hauteur avec plus d’empressement et est plus apte à drageonner vers de potentielles ouvertures lumineuses. Une exposition semi-ombragée est préférable au plein soleil brûlant. Cependant, dans les endroits trop sombres les tiges chercheront toutes la lumière, quitte à monter toujours plus haut et à se dégarnir de la base.
L’utilisation de l’aristoloche a peu évolué dans les jardins, car cette grimpante reste l’une des privilégiées pour créer un couvert végétal de qualité, sur une pergola, une tonnelle, une façade, un pignon ou contre des piliers et des treillis ornant le flan nord des résidences. Préférez les endroits protégés des vents glacés dans les régions froides. Sur une façade ou un pignon, la chaleur de la pierre qui reçoit les rayons du soleil en hiver peut suffire à protéger la ramure. Sur un mur, il est nécessaire de guider les tiges. Sinon, on expérimente en encourageant à gravir la ramure des feuillus de nos sous-bois, car en nature, cette vigne court librement dans la canopée en ajoutant au passage une touche tropicale. La plante supporte bien l’ombre légère qui fait ressortir le vert profond de ses feuilles. Elle devient à elle seule un décor, et ne se contente donc pas de servir de manteau vert. Une association avec une clématite reste possible, à condition de surveiller la progression de l’une par rapport à l’autre.
Un sol toujours frais correspond aux besoins de la plante, mais il ne doit pas être détrempé en permanence ni engorgé en hiver. L’aristoloche préfère quand il est argileux et riche en humus, elle supporte mieux les terrains à tendance calcaire que les sols acides.
Quand planter l’aristoloche ? Préférez le printemps ou la fin de l’été pour cette grimpante caduque qui n’aime pas les hivers trop froids ni les périodes de sécheresse. Une fois bien installée elle supporte jusqu’à -7 °C, mais à la plantation il vaut mieux lui donner toutes les chances de reprise quand les températures sont encore chaudes.
Comment la planter ? : Le trou de plantation doit être écarté du support de 40 cm afin de laisser les racines s’étaler et les tiges prendre du volume. Une bonne hydratation de la motte avant la plantation ainsi qu’un ameublissement de la terre à l’emplacement du trou favorisent une meilleure reprise. Ajoutez du terreau pour enrichir le sol, plus du sable grossier pour améliorer le drainage en cas de sol argileux lourd et collant.
Arrosage : Arrosez régulièrement pour maintenir le sol frais en période de sécheresse.
Protégez le pied en hiver avec un paillage épais quand la plante est encore jeune, puis lors des hivers rigoureux. Si le pied a été bien protégé, il suffit de couper les tiges qui ont subi des dégâts par le gel, elles repousseront rapidement au cours du printemps mais la plante ne reprendra pas tout son volume en une année.
Taille : La taille n’est pas utile sauf quand les tiges deviennent envahissantes. Si besoin, raccourcissez la ramure en fin d’hiver.Supprimez le surplus de rameaux à 2-3 yeux de la ramure principale. Creusez le sol autour pour les couper le plus bas possible et utilisez-les comme boutures pour les replanter ailleurs.Après la floraison, ou en fin d'hiver/début de printemps,
Multiplication de l’aristoloche : L’aristoloche se développe assez vite quand elle se plaît, et ses racines sont traçantes. Elle peut donc aussi se multiplier seule.
Pour pallier des aléas climatiques et conserver de jeunes plants de remplacement, le bouturage de tige s’effectue en été, en prélevant des tronçons de tiges mi-aoûtées.
Maladies, nuisibles et parasites : Cette grimpante reste exempte de maladies et parasites.
Quand les conditions de culture ne lui plaisent pas, elle s’étiole. Il faut améliorer ces dernières ou bien lui trouver un autre endroit
Multiplication : Après quelques années, les pieds peuvent aisément être divisés ou marcottés. Toutefois,le prélèvement estival de boutures est beaucoup plus simple. Aidées de l’hormone d’enracinement usuelle, ces boutures ne devraient poser aucune complication. La nature faisant bien les choses, il est assez courant d'observer des marcottes naturelles. Même jeu d’enfant avec le semis: après une longue et intense stratification, les semences devraient germer sans tracas.
TOXICITE Aristolochia macrophylla contient une substance naturelle du nom d'acide aristolochique (C17H11NO7) . La présence de cettte acide est commune à toutes la famille des Aristolochiacées. En cas d'ingestion, ce puissant mutagène et cancérogène est à même de provoquer des cancers urologiques , des insuffisances rénales permanentes et des saignements utérins. Cettte acide est tout de même utilisé en dose infime pour sa capacité à renforcer l'activité des globules blancs et la vitesse de cicatrisation des plaies. Il a été utilisé également en complément ou remplacement des cures de chimiothérapie et de radiothérapie. Ce composé est néanmoins hautement cancérigène .
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