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| Message n°1 Sujet: Colocasia Esculenta var Black Magic Sam 5 Juil 2008 - 15:56 | |
Colocasia Esculenta var. black magic
FAMILLE BOTANIQUE : Araceae.
NOM BOTANIQUE : Colocasia esculenta.
NOM COMMUN : Taro, Madère, Chou-Chine Esculenta 'Black Magic'.
SYNONYMES : Colocasia Esculenta (L.) Schott, synonyme Colocasia Antiquorum.
ORIGINE : Hybride horticole; Asie tropicale.
TYPE DE PLANTE : Vivace, herbacée à rhizomes tuberculeux.
HAUTEUR : 1,20 à 2,40m.
CROISSANCE : Rapide.
PLANTATION : Printemps.
PÉRIODE DE FLORAISON : Printemps, été.
COULEUR DE LA FLORAISON : Assez rare, minuscules fleurs parfumées jaunes pales, entourées d'une spathe (comme un Arum). Baies toxiques.
MULTIPLICATION : Division des rejets ou des tubercules.
ZONE DE RUSTICITÉ : A compter de la zone 9b.
COMPORTEMENT FACE AU FROID : Les parties aériennes sont atteintes à partir de 0°C. La plante meurt à partir de -3°C. Si l'hiver s'annonce particulièrement froid, ou si l'on souhaite cultiver cette espèce dans les régions plus froides, le mieux est d'hiverner les plants en zone hors gel.
SOL : Riche, humifère et bien drainé. Peut aussi être cultivé au bord d'un bassin, sous des climats doux.
EXPOSITION : Soleil ou mi-ombre, à l'abri du vent, pour ne pas détériorer le feuillage.
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QUI EST-IL ? C'est une plante herbacée sans tige, pérenne par un gros rhizome qui forme une corme (organe de réserve souterrain ) d'aspect écailleux, à peau épaisse, résultant de l'épaississement souterrain de ce rhizome.
Les feuilles sont portées par des pétioles souples et cassants. Les feuilles sont coriaces, charnues, écussonnées, fortement veinées et coloré de pourpre noir foncé. Le limbe est sagitté, entier et souple. Il se déchire facilement. Sa superficie est fortement variable en fonction de la qualité et de l'humidité du substrat.
Les inflorescences sont discrètes. Comme pour toutes les autres Araceae, elles sont formées par une feuille transformée, appelée spathe, qui protège un épi central sur lequel sont implantées les fleurs mâles et femelles.
Rapidement, le pied mère émet de nombreux stolons à partir du collet, juste en dessous de la base des feuilles. Ces stolons qui peuvent mesurer plusieurs dizaines de centimètres de longueur permettent à la plante de se propager efficacement et d'envahir rapidement l'espace disponible. Si le milieu est favorable, un seul pied de Taro peut engendrer une colonie aussi dense que nombreuse en quelques années.
Il existe plusieurs variétés et cultivars ornementaux de Taro naturels ou créés par les horticulteurs.
N.B. : Attention, plante toxique pour les humains et les animaux. L'intégralité de la plante contient des cristaux d'oxalate de calcium qui irritent la bouche et la peau, et peuvent provoquer des œdèmes. Il y a eu de nombreux cas d'intoxications graves ces 10 dernières années en France.
D'OÙ VIENT-IL ? Cultivar horticole cultivé à des fins ornementales. L'origine géographique exacte du Taro est inconnue. On la situe consensuellement en Asie tropicale, quelque part en Birmanie ou dans la péninsule indochinoise. Le Taro est cultivé depuis au moins 2 000 ans et a été répandu par l'homme dans toute l'Asie tropicale, les îles du Pacifique, et, plus récemment, en Afrique et en Amérique. Il existe plus d'un millier de variétés alimentaires.
COMMENT LE CULTIVER ? Voici une plante tropicale très intéressante pour les jardins exotiques des régions possédant un climat méditerranéen avec des hivers doux .
La condition essentielle pour obtenir de bons résultats dans la culture de cette plante est de disposer d'un sol très humide, voire marécageux. Les abords d'un cours d'eau ou d'une mare conviennent parfaitement. Sinon, le sol doit être léger et très bien arrosé. Plus la plante est arrosée, plus sa croissance sera vigoureuse. Plus le sol sera riche, plus les feuilles seront grandes. Dans le meilleur des cas, il est possible d'obtenir des feuilles énormes d'une cinquantaine de centimètres de longueur.
Le Taro se cultive aussi bien en plein soleil qu'à mi-ombre. Logiquement, plus l'ensoleillement sera fort, plus les besoins en eau de la plante seront élevés.
Comme pour beaucoup de plantes tropicales, le rythme de croissance diminue avec la baisse des températures. Les feuilles sont brûlées dès les premières gelées, flétrissent puis se dessèchent. Ce sont les rhizomes qui vont permettre à la plante de survivre aux hivers des régions tempérées douces. Bien entendu, le sol ne doit pas geler en profondeur car ceci détruirait aussi les parties souterraines. Les rhizomes sont parfaitement capable d'hiverner in situ, sans pourrir.
Tous les jardins tempérés bénéficiant d'un climat méditerranéen et atlantique peuvent abriter durablement cette luxuriante plante tropicale. Si l'hiver s'annonce particulièrement froid ou si l'on souhaite cultiver cette espèce dans les régions plus froides, le mieux est d'hiverner les plants en zone hors gel.
Sur un plan ethnobotanique, nous avons vu que le Taro est cultivé depuis des siècles dans de nombreuses régions tropicales. En effet, le rhizomes est riche en amidon et sert à la préparation d'une fécule accommodée de très nombreuses manières dans les cuisines traditionnelles. La préparation du Taro est longue et demande une certaine expérience, car l'ensemble de la plante est très toxique. Tous les tissus renferment des cellules spécialisées, bourrées de fagots de cristaux microscopiques d'oxalates de calcium en forme d'aiguilles. Seule une cuisson appropriée peut détruire ces cristaux et rendre la plante comestible.
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