Simple point de vue de ma part.
Il me semble que la plupart des végétaux résistant au froid ont une capacité de résister au gel par un mécanisme de défense qui force l'eau contenue dans les cellules à être expulsée en dehors du protoplasme pour les diriger vers les espaces intercellulaires. A cela se rajoute une capacité de produire diverses solutions (sucres, protéines...) qui abaissent le point de congélation.
Ces mécanismes de défense sont variables d'un végétal l'autre.
Les parties aériennes sont détruites lorsque les parties intracellulaires de la plante sont atteintes.
Le systéme racinaire quand à lui, ne subit pas les même contrainte .dans le cas d'un gel de surface, les plantes dont le systéme racinaire est maintenue en surface se montreront plus sensible à un gel vif alors que celles ayant un chevelu racinaire dense et profond auront une marge de maoeuvre plus importante avant que le gel ne parvienne à endomager toutes les racines.
En phase de croissance,l'eau est extraite par les racines des plantes, elle circule dans la tige et les feuilles puis elle est vaporisée à travers les stomates . Dans le cas d'une suppression du feuillage, l'eau est conservé dans les tissus de plante. Sans feuillage, la plante stoppe l'absorption via les racines tant que les parties aériennes ne subissent pas de flétrissement via évapo-transpiration .
Dans le cas d'un bananier, les souches purement tropicales ont une capacité limitée à expulser l'eau en dehors de la cellule ce qui, explique en partie leur faible résistance au gel. Dans le cas de variété disons "nordique" , c'est la conjugaison de la production de sucres et de proteines diverses et , de cette capacité à éjecter l'eau en dehors de la cellule qui leur confére une résistance plus ou moins importante .
Tout ce blabla pour dire qu'il faut soigner le drainage à la plantation d'un bananier et, la protection de la souche durant la saison hivernale. La conjugaison humidité stagnante et froid ne font jamais bon ménage.
Pour en finir, Olivier, il me semble effectivement plus judicieux de préserver la souche que le stipe dans les régions froides pour peu que le drainage ait été particulièrement soigné. Un rabaissement devrait être une meilleur protection pour pouvoir pailler correctement l'ensemble et éviter une communication du froid de la partie aérienne à la souche.
Bon, ce n'est qu'une simple hypothèse qui fera peu être avancer le schilmblick.